Mon ami le coyote: épisode 4

Publié le par Diable d'homme

Mon ami le coyote (titre)

 

 Coyote a du prendre son mal en patience pendant quelques semaines. Lui qui était si pressé de me voir régler son compte à Jean- Christophe en a été pour ses frais. Mes tortionnaires semblaient m’avoir oublié ces derniers temps. Des instants de répit dus à une fille de la classe. Nadine, c’est le genre qui n’a plutôt pas froid aux yeux. Elle fait plus que son âge ; on lui donnerait facilement quinze ans. En quelques semaines, sans crier gare son corps s’est transformé Et détail intéressant, elle a une jolie paire de nichons qu’elle exhibe aussi fièrement qu’une rangée de médailles sur le torse d’un général de l’Armée Rouge.

Depuis quelques jours, la bande de petits caïds sont à ses trousses et les récréations deviennent le théâtre de sévères empoignades pour départager ceux qui revendiquent le privilège de peloter Nadine. Elle, ravie d’être l’objet de toutes ces convoitises s’en donne à cœur joie. Elle en fait des tonnes, partant dans de  grands éclats d’un rire hystérique à chaque allusion, chaque blague vulgaire d’un garçon, se laissant volontiers passer furtivement la main sur les fesses et la poitrine par les uns et par les autres, à condition que ce soit d’un air de ne pas y toucher. Gare à celui qui dépasserait les limites. Le code qu’elle semble avoir imposé est tacite, connu et respecté des deux côtés. Mais la tension n’est que plus palpable. Les mecs sont à cran.  En quelques jours, toute la classe a vécu une véritable révolution. Nadine est devenue la coqueluche des garçons et par un curieux effet de symétrie que pourrait sans doute nous expliquer Monsieur  Gauthier, notre professeur de mathématiques, l’ennemie jurée de toutes les autres filles. Dans l’ensemble, elles sont beaucoup moins délurées, et surtout, bien moins formées… à l’art de la séduction.

Au cœur de ce perpétuel combat de coqs qu’elle a déclenché, Jean-Christophe voit son autorité progressivement contestée par tous les autres gars de la bande. De la cour du collège, l’ambiance, de plus en plus électrique, a gagné les salles de classe, devenant étouffante. Les profs ont le plus grand mal à maintenir l’ordre dans leurs cours.  Punitions et  heures de colle pleuvent mais restent sans effet ou presque. En tous cas, ce n’est pas celui recherché : il est devenu de bon ton de se faire coller pour provoquer l’admiration de la belle, qui, de mon point de vue, ne l’est pas tant que ça. Sanctions et retenues sont devenues des faits d’arme que chacun collectionne avec orgueil. L’affaire a fait grand bruit. Notre classe est devenue le centre d’attention de tout l’établissement ; si bien qu’en début de semaine, le Principal lui-même est venu faire une apparition théâtrale dans la classe pour nous exhorter à retrouver le chemin de la raison et des études.

Finalement, et au grand dam de Jean-Christophe, c’est son lieutenant, son bras droit, Sylvain qui a réussi à gagner les faveurs de Nadine en crevant les quatre pneus de la GS Citroën flambant neuve de Monsieur Dentillac, notre prof de gym. Celui-ci,  tout le monde déteste. Et sur ce coup-là, je me sens entièrement solidaire  et je hurlerais volontiers avec la meute si j’en avais le courage. Ce type est un sadique. Il prend un malin plaisir à vous infliger des séries de pompes devant tous les autres élèves dès que vous ne réussissez pas l’exercice demandé. « Mens sana in corpore sano » scande-t-il en comptant les séries de flexions que doivent exécuter ses victimes. Ce ne sont pas les élèves les plus turbulents ou les plus indisciplinés qui sont visés ; ceux-là sont toujours bons en sports, allez savoir pourquoi ! Non, pour ce cher Monsieur Dentillac, ce sont les plus faibles qui sont à blâmer. Sa philosophie ressemble à une sorte de reader’s digest de la théorie de l’évolution. Autant dire que j’ai droit à ses brimades pratiquement à chaque cours. Alors quand le bruit a circulé que sa voiture avait été vandalisée, je me suis silencieusement mais copieusement réjoui, même en sachant que ce tortionnaire se vengerait sur certainsélèves de l’affront subi. Je savais à quoi m’attendre dès la prochaine séance.

Pendant ce temps, Nadine a continué de se pavaner dans les couloirs et dans la cour du collège avec une meute de garçons accrochée à ses basques. Il est clair que le règne de Sylvain est éphémère et que la compétition reste ouverte.

Durant un mois, soir après soir, lors de notre séance quotidienne d’entraînement au combat, Coyote n’a cessé de fulminer :

 

- La crétinerie des mecs, j’te jure ! Ils sont tous là à baver devant une pimbêche qui fait la maligne parce qu’elle vient tout juste d’avoir ses règles ! L’odeur du sang ! A croire que c’est tout ce qui les attire à ces charognards !  répétait-il sans cesse.

 

Moi, je ne répondais rien. Je me disais que tout ça, c’était du temps de gagné. Je mettais de plus en plus d’application dans mon jeu de jambes, mes directs du droit et mes uppercuts façon Mohamed Ali, l’idole de Coyote. Je cherchais à avoir la détente de  Marcel Cerdan. Lui, je le connais d’avant.  L’Ogre a placé sa photo sur le buffet. D’aussi loin que puisse remonter mes souvenirs, Cerdan le Français règne sur notre salle à manger, gants aux poings, avec sa médaille de champion du monde autour du cou. « Ca, c’était un homme ! » répète inlassablement  l’Ogre en accompagnant son commentaire d’un soupir à chaque fois qu’il passe devant le portrait. Une fois, je l’ai même vu laisser échapper une larme en contemplant la photo. C’était un dimanche, et ce jour-là,  à la télé, Guy Lux rendait hommage à Edith Piaf disparue quinze ans plus tôt. L’Ogre fredonnait « L’hymne à l’amour » entre deux reniflements tout en débitant un quartier de veau. Il avait exceptionnellement déserté l’étal de sa boutique, s’installant  sur la toile ciré de la table de la salle à manger pour ne rien manquer de l’émission.

 

Premier cours de gym après l’attentat contre la GS. Comme prévu, Monsieur Dentillac est de fort méchante humeur. Les filles ont bien de la chance ! Madame  Dentillac, épouse du premier et tout comme lui prof de gym mène son groupe avec un esprit beaucoup moins militaire. Pour nous, depuis une heure, c’est tours de piste à volonté. Sur la boucle de 360 m de cendrée j’ahane  en traînant la patte. Je dois être rouge comme une tomate et j’ai un point de côté. Bon dernier du groupe, je suis en train de me faire rattraper pour la troisième fois par le peloton de tête qui ne va pas tarder à me doubler en me lançant des quolibets et, pour certains, en me refilant de perfides coups de pieds dans les chevilles au passage. Monsieur Dentillac est en bord de piste, en sortie du virage. Je sais que depuis un moment il ne me quitte pas des yeux. Quand j’arrive à sa hauteur, il crache le sifflet avec lequel il scande le rythme de nos foulées. Il  m’apostrophe dans un hurlement qui stoppe net ma course cacochyme :

 

- Dis-donc, Fourcade ! Tu te traînes, espèce de Jean foutre ! Viens un peu par ici… 

 

Il me saisit aussitôt par l’oreille et m’entraîne du côté de l’aire de saut en longueur. J’entends les autres ricaner dans mon dos.

 

-  T’es un tire au flanc toi, hein ? Mais on ne me la fait pas à moi ! Je vais t’apprendre à lambiner… Allez ! Pour toi, ce sera trois fois vingt pompes mon garçon ! Et sans mollir où je te fous mon pied au cul. 

  

Ce sadique sait bien que je n’ai aucune force dans les bras et que je ne parviens même pas à enchaîner cinq flexions sur les avant bras. Le coup de pied au cul, je vais y avoir droit… Une fois de plus. Les autres ont terminé leurs tours de piste et sont venus se placer autour de nous pour assister au spectacle. Je m’allonge face contre terre en essayant de reprendre mon souffle. Coup de sifflet du prof. Le calvaire peut commencer…

 

- Un ! annonce Monsieur Dentillac.

 

Je serre les dents et pousse de toute mes forces sur mes avant bras. Pour me donner du courage j’essaye de penser à la belle GS orange vifavec ses pneus crevés. -Deux !

A ma grande surprise j’arrive une nouvelle fois à éloigner mon torse du sol. Une fois encore… Je pense à la tête du sale type devant sa bagnole saccagée. Je souris en grimaçant… 

 

-  Huit… douze…. 

 

Un grand silence incrédule s’est fait autour de moi. Même les aboiements de caporal du prof de gym semblent faiblir au fur et à mesure que j’enchaîne les pompes. Je termine la dernière série quand  la sonnerie de fin de cour retentit. Je laisse lourdement retomber mon corps sur la pelouse jaunie. Monsieur Dentillac, visiblement dépité a tourné les talons plantant là l’armée de gueux que nous formons à ses yeux et dont il s’évertue à extraire des hommes.

Ce n’est pourtant pas la fin de mon supplice : les yeux à demi clos, j’entends la voix de Jean-Christophe au dessus de moi.

 

- Alors la Fiotte ! On a mis du muscle on dirait ? Et si tu nous montrais ce que tu sais faire… 

 

Je me sens aussitôt saisi par les cheveux et violement tiré en arrière. Pour contrer  la douleur je suis le mouvement qui m’oblige à me redresser. Me voilà debout au milieu d’un cercle de silhouettes que le soleil peine à me laisser reconnaître. Hébété, les mains en visières, je distingue à présent Jean-Christophe qui me fait face, poings serrés, bras repliés, prêt au combat.

-         Allez, viens La Fiote ! Viens te battre avec tes jolis muscles tout neufs… 

Je n’ai même pas le temps de réagir que je ressens une douleur violente au creux de  l’estomac. Mon corps se recroqueville sous la douleur. Jean-Christophe en profite  aussitôt pour m’envoyer son poing en plein visage. Je tente de l’éviter. En vain. Le  coup m’atteint juste au dessus du menton. Ma bouche est envahie par un goût âcre de sang. Je porte une main à mes lèvres, regarde incrédule la trace rouge qui recouvre sa paume et le bout de mes doigts.

Les autres crient de joie et applaudissent. Je distingue quelques visages de filles venues compléter le cercle de mâles formé autour des deux combattants. Nadine est parmi elles. Voilà : maintenant, je sais à quoi m’en tenir. Jean-Christophe va vouloir faire une démonstration de force. Il se tient debout, prêt à lancer un nouvel assaut. Il attend seulement que je reprenne une attitude plus digne et combative pour que sa victoire soit totale aux yeux de Nadine. Frapper une mauviette déjà à moitié KO ne lui servirait à rien. Pour soigner son image de dur il faut que son adversaire fasse preuve d’un minimum de capacité à résister. Alors, il m’encourage :

 

- Allez Fourcade ! Montre nous que t’es pas un nase ! Bats-toi putain ! Essaye au moins… Ce n’est pas dit que tu arrives à me faire mal mais essaye de me toucher. Allez ! Viens ! Avance !… 

 

J’ai envie de pleurer. Je cherche désespérément dans le cercle des badauds une faille par laquelle je pourrais m’enfuir. C’est à ce moment que je l’aperçois, au deuxième rang. Coyote est là. Il me fait de discrets signes d’encouragement qui semblent dire :

 

- Rappelle-toi ! Comme à l’entraînement… Enchaîne ! Enchaîne ! Droite, gauche, droite…

 

Ses yeux sombres démesurément grands me lancent des « vivats ! ». Ses lèvres bougent et silencieusement m’ordonnent de lui obéir.

Je sens alors un grand souffle d’air frais envahir mes poumons, repousser les cloisons de mon thorax. Au travers d’une forêt de visages en attente, je souris à Coyote. Un sourire ensanglanté au milieu d’un torrent de larmes. Un sourire qui dit :

 

- Oui, tu vas voir ! Tu n’es pas mon ami pour rien Coyote. Tu peux me faire confiance. Regarde ! J’ai bien appris tes leçons… 

 

Jean-Christophe n’a pas vu le coup venir. Mon poing vient s’écraser sur son visage et je sens un craquement sous la pression de mes doigts recroquevillés. Mon tortionnaire fait un pas en arrière dans une clameur de « Ho ! » surpris et indignés par l’affront fait à sa Majesté des préaux. Il me regarde étonné. Son nez pisse le sang. Il hésite, comme s’il cherchait quelque chose à dire. Je ne lui en laisse pas le temps. Un deuxième coup vient le cueillir sous le menton. Sa tête part en arrière ; son corps vacille ; il trébuche ; il tombe. D’un bond, je suis sur lui. Je me laisse tomber à califourchon sur lui et je bourre son visage de coups sauvages et répétés. Autour de nous, à présent, la clameur est devenue hystérie. Et pendant que dans des gestes rageurs j’essaye d’écarter les bras croisés dont mon adversaire tente de faire un bouclier  pour protéger son visage, j’entends distinctement des « Vas-y Fourcade ! Casse-lui la gueule ! Cogne-le ce fumier ! ». Enivré par mon succès, je sens l’envie d’aller jusqu’au bout de ma besogne. L’attitude de replis de Jean-Christophe ne fait qu’attiser ma hargne, ses gémissements mon mépris. Pendant que je cogne et que je cogne encore, je sens un grand vide s’installer en moi. Je frappe sereinement. Je pleure encore, mais sans plus m’en rendre compte. Juste un trop plein de souffrances accumulées qui s’enfuit par les yeux. Parce qu’au-dedans de moi, c’est le calme le plus absolu. Je cogne, et je ne perçois rien d’autre qu’un immense bien être. Ce n’est plus Jean-Christophe que je frappe, mais un quartier de viande morte, des couches successives et inertes de chairs, de muscles et de graisses d’une bête anonyme vouée à être dévorée par des bouches multiples tout aussi anonymes  et avides de goûter la chair sans vie. Mes poings pleuvent comme les coups de hachoir de l’Ogre sur l’étal de sa boucherie. Je devine les regards admiratifs de tous mes nouveaux camarades dont je suis en train de devenir le héros. C’est à peine si je vois la bave rougie couler en gargouillis entre les lèvres déformées de ma victime. Quelque part, au milieu des autres, Nadine sautille frénétiquement et pousse de petits cris de joie. Je l’entends ; je reconnais cette voix aigue, aigrelette.  J’imagine sa poitrine balloter en rythme désordonné. Sans croiser son regard je perçois l’éclat qui illumine ses yeux. Je le connais. Je sais qu’il est pareil à celui que j’ai vu tant de fois dans ceux de Madame  Paterne quand l’Ogre tranche et coupe dans la chair morte et les os broyés. Je frappe encore et je sens mon sexe se dresser dans les replis de mon survêtement bleu marine.

 

- Je vous en mets combien Mademoiselle Nadine ? Encore une tranche à  glisser dans votre tee-shirt moulant? Han ! Han ! Regardez-moi ça Madame Paterne ! C’est du bon gigot ça ! Aussi ferme et rond que vos miches… Han ! Han ! 

  

J’exulte. Quand un pion surgit enfin attiré par les cris pour arrêter le massacre en me tirant par l’épaule, je n’ai aucun regard pour ma victime qui gît sans mouvement  sur le sol, les bras en croix. J’ai la vue troublée par les larmes et la sueur. Je  ne distingue autour de moi que des visages soudain pâles et silencieux, des bouches grandes ouvertes dans un cri muet. J’ai soudain la vision d’une reproduction de tableau trouvée par hasard dans le Larousse : une tête difforme hurlant sa terreur silencieuse. Cette image m’a fortement impressionnée la première fois que je l’ai vue. Depuis, chaque fois que je dois consulter le dictionnaire, je ne manque pas de faire un détour par la page cornée à propos. La légende est écrite en caractères minuscules : « Le cri » G. Munch. Norvège. A présent, et non sans fierté,  je contemple une vingtaine de visages lapons figés dans l’effroi de mon acte barbare. Je m’extasie devant la peur saisie dans le regard des autres. Les bras ramenés dans le dos par le pion qui me tient ceinturé, je cherche à partager ce moment avec mon seul ami. Je voudrais lui dédier cette victoire. Mais Coyote n’est plus là.

 

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S
<br /> <br /> je reprends du temps pour la lecture !... et je me régale Denis ! et dieu que cet épisode m'a émue et fait du bien( là aussi je me comprends..)<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Quand on est écrivain, on ne peut espérer meilleur retour de ses lecteurs que ces quelques lignes dans lesquelles tout est dit. Merci<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> <br /> doucement l'intrigue nous ficelle... j'ai bien aimé l'ambiance collège évoquée dans ce chapitre! on s'y retrouve un peu tous! j'ai connu aussi cette nadine!<br /> <br /> <br /> les choses prennent place, il faut que çà bouge maintenant, et on sent que çà va bouger!<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Dommage mais il y a une sérieuse objection contre mon hypothèse de lecture qui s'achèverait au chapitre 4, c'est le début du chapitre 1 :"Aujourd’hui, mon ami le coyote est mort ; je l’ai tué."<br /> <br /> <br /> Le récit est sous tension ! On ne peut y échapper.Donc, dommage ? Non, quand même. <br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Oui, à moins de supposer que Coyote et Jean-Christophe ne fassent qu'un. Et encore faudrait-il aller jusqu'à penser que ce dernier est laissé pour VRAIMENT mort.<br /> <br /> <br /> Mais allez savoir... C'est ça qui est merveilleux avec la lecture et l'écriture. L'imaginaire y trouve un champ d'exploration infini...<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Tenant compte que l'un des autres métiers de Denis Sigur est auteur de récits courts appelés "nouvelles", je fais comme si c'était fini, l'histoire, stop, rien à espérer de plus, nous y<br /> sommes : et ça fait un effet extra. Comme dans les nouvelles à fin abrupte qui au lieu de laisser espérer une suite, au lieu de développer, de diluer, d'étendre comme on dit en chimie, créent un<br /> effet de concentration irrémédiable dans l'esprit . On y est. On a notre compte. A nous de faire avec... Il n'y a pas d'histoires sans fin. Faut s'y préparer.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Ben dis donc cette Nadine j'essaye de m'en rappeler mais!!!<br /> <br /> <br /> tu devais prendre des notes toi , gamin l'écriture t'as toujours aimé...<br /> <br /> <br /> Ca devient gore ton histoire mais je lis de plus en plus vite et c'est pile poil la dose qu'il me faut après ca me prend la tête...<br /> <br /> <br /> Ton Ogre ben il devait vendre de la viande tendre à force de la massacrer.<br /> <br /> <br /> Allez au boulot j'attends la suite la semaine prochaine...<br /> <br /> <br /> C'est vrais que le sport je n'aimais pas non plus ...<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> C'est un sacré compliment que de te savoir accro à ce feuilleton. Pour la Nadine en question, regarde la photo de classe de l'époque. Elle s'appelait Nadine G..... Bien sûr il s'agit d'une<br /> fiction et les traits sont forcés. D'ailleurs tu veras dans les chapitres suivants que les détails de la réalité ne sont que des accroches. je vais petit à petit m'en éloigner et ce n'est<br /> certainement pas plus mal pour les figurants involontaires que toi et ceux qui m'ont cotoyé à l'époque ont pu reconnaitre. Quant au prf de gym, je suis allé le chercher non pas dans mes souvenirs<br /> de collège mais dans ceux du lycée. Mélange volontaire des époques... Merci de ta fidélité cher ami et lecteur <br /> <br /> <br /> <br />